Martine’s Tuesday morning class, this year, read En son absence by Armel Job, Belgian writer whom everyone discovered with this novel written in 2005. A young teenager disappears, parents, friends and neighbours react differently to this incident: worry, anguish, suspicions, lies: will relationships ever be the same again?
En son Absence
Dès la première page j’avais envie de suivre l’histoire de ce livre, ou on peut dire ‘histoires’, car il y en a tant dans ce court roman. Le premier paragraphe parle “des drames qui pourraient s’expliquer par un simple changement de saison”, du “destin”, de quelque chose qui “se déclenche dans le ciel,“ – “le péril”. De plus, nous avons cette image d’une “pauvre créature….emportée dans le basculement du monde”, et nous apprenons qu’elle “n’est qu’un élément”.
Cette impuissance de l’individu, contre les saisons et le destin, suscite chez la lectrice un frisson de peur.
Quand Bénédicte ouvre la porte de sa maison au commencement du deuxième paragraphe on a déjà des soucis envers elle, et on craint quelque chose, mais on ne sait pas quoi.
On apprend au fur et à mésure que ce village où elle habite, qui a l’air tranquille, paisible, entouré de la nature et de montagnes, cache des problèmes pas résolus: des histoires de ressentiment, de haine, et de mort, et de relations compliquées et insatisfaisantes.
Plus tard on découvre que le racisme mène à la méfiance et le divorce, où les enfants doivent choisir le parent avec lequel ils vont habiter après la rupture.
Mais ce n’est pas un vrai choix.
La perte d’un enfant est un élément central de ce livre, et nous voyons l’impossibilité de faire face à un tel désastre. Les hommes, souvent, ne savent pas comment réagir, comment comprendre ce qui s’est passé.
A la fin, la vraie vilaine, Mme Maca, n’a pas changé. Walter est mort, et je suis sûre que Julien continuera à ressentir des remords et de la honte.
J’étais un peu déçue pendant la dernière partie, car cette image de Sandra et Béné enlacées, pour moi, n’est pas croyable. C’est un truc que l’auteur utilise pour éviter le problème de conclure son bouquin!
Mais, après tout, je l’ai bien aimé, et je l’ai lu fiévreusement, et selon moi un roman n’a jamais suscité tant de discussion dans notre groupe.
J’aimerais en lire un autre du même auteur!
SARAH
Thank you Sarah, for sharing your thoughts so that more of our students might read this book.
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