In her Tuesday morning French class, Martine studied Le collier rouge de Jean-Christophe Rufin et La chambre des officiers de Marc Dugain. Gordon has compared those two novels :
La chambre des officiers et Le collier rouge :
Si l’on fait la comparaison entre ce livre et Le Collier Rouge on a l’impression qu’ils nous montrent deux aspects différents de la Première Guerre Mondiale. Dans Le Collier Rouge ce sont l’épuisement et la démoralisation des soldats qui sont dévoilés. Par contre, dans La Chambre des Officiers c’est la vie des milliers des blessés de cette première guerre industrialisée qui est découverte.
Pour moi, les personnages sont plus intéressants dans Le Collier Rouge parce que vous avez le dialogue entre Lantier et Morlac, l’officier et le soldat, et les personnages secondaires comme Dujeux, Gabarre et surtout le chien lui-même. Aussi, l’histoire est plus attirante et crédible. Il y a les mystères: qu’est-ce que Morlac a fait? pourquoi tel comportement envers son chien fidèle?
Par contre, La Chambre des Officiers est plus émouvante et peut-être plus profonde. On perçoit le vrai impact de la guerre sur ces jeunes gens. On voit les familles détruites, par exemple, quand un père se suicide après que son jeune fils ne l’a pas reconnu (pas mon papa!). Les pages sont pleines de leur courage et leur souffrance mais aussi leur solidarité et l’humour. Les personnages Fournier, Penanster et Weil ont des forts caractères parce qu’ils se débrouillent et rebâtissent leurs vies après la guerre sans aucun soutien psychologique.
Les personnages féminins sont très contrastés. Marguerite, la femme défigurée qui doit vivre seule et isolée. Elle consacre sa vie aux autres surtout aux aliénés, les hommes qui ont perdu leur raison. Par contre, Fournier est très amoureux de la belle Clémence. Elle est mondaine et elle a passé la guerre à s’occuper de ses amis et ses amants. Elle est tellement cruelle et insensible aux sentiments d’Adrien. Concernant les proches de Fournier les cousines sont sympathiques mais les références à sa mére ‘idiote’ sont un peu bouleversantes.
En conclusion, les deux livres sont très bien écrits, relativement faciles à lire, et surtout intéressants et humanistes.
Gordon Thomas
le 11 juin 2019
Merci Gordon!