The theme of our competition this year was “Ponts, liens entre deux mondes” – Bridges, link between two worlds. We have received wonderful poems from our students which you will be able to discover on this blog in the next few weeks.
This is Robin’s poem, which might remind you of Brassens’ beautiful songs. See all the different uses of the word “pont” he has used!
PASSANT LE PONT
J’ai coupé les ponts avec ma famille.
J’ai eu vingt ans, c’était dans le printemps
Que je suis entré dans les rangs des sans abri.
D’abord c’était bon, coucher sous les ponts
Mais en hiver c’est dur je ne le nie.
J’ai jeté un pont entre les générations,
Je faisais rigoler les vieilles toupies
Et les vieux clochards m’appelaient fiston.
« Vous êtes solide comme le Pont Neuf » on m’a dit,
Mais trop tard j’ai vu qu’ils ont brûlé mes ponts.
Personne ne me fera un pont d’or, mon ami,
C’est le pont aux ânes ! Sois pas con !
C’est trop tard de rêver à une autre vie,
Par exemple, un boulot pépère aux Ponts
Et Chaussées ? Pas de danger ! Le tour à qui ?
Donc longues heures aux champs à la belle saison
Ou à la chaine crevante en équipe de nuit.
Au foot j’aimerais mieux me faire un nom
En faisant un petit pont à Messi !
Mais je m’assieds sur le trottoir comme un mendiant :
« Donnez-moi de la monnaie, je vous en prie »
Les fonctionnaires passent inconscients.
Au sujet des pauvres ils pontifient.
Ils feront le pont de cinq jours pour Noël
C’est pour ça qu’ils sont tous souriants.
And this is a completely different angle, Sarah’s poem, about the love padlocks on bridges:
Le Cadenas
Je reste, métal contre métal,
Serré et froid, comme les autres,
Tassés en grappes, ornés et lourds.
L’amour qui pèse,
L’amour qui dure en forme d’un truc
Qui ne plie pas,
Qui ne cède pas.
J’attends, malgré le vent.
Ni le vent hivernal ni l’air glacial
Peut me déplacer.
Bercé par les vagues qui passent dessous,
Rouillé par les brouillards,
Fidèle au serment des mains chaudes
Qui m’ont attaché:
La chair qui plie et qui cède.
J’entends les maints sons de la ville,
Les passants innombrables:
Leurs soucis flottent,
Leurs cris reflètent,
Et sous leurs pieds
Constamment
La rivière.
This next poem by Kathy, is called un acrostiche: look how the first letters of each line form the name of this bridge, called Stari Most:
Le Vieux Pont, Stari Most
Sous le Pont Stari Most
Traversant des siècles, des conflits,
Architecture, symbole de la tolérance
Rebâti, un signe de paix,
Il coule, si calme, la Neretva.
Mostar, la vieille ville, soi-même un pont,
Ottomane, des Turcs, et des Balkans,
Si forts, les piliers en pierre
Tenez la diversité, fragile et précieuse.
Well done to our very talented students! More next week, and it is still time to join our French intensive courses in Bath and Bristol!