Welcome to the blog for Alliance Française de Bristol! We offer a great number of regular French classes in Bristol but also in Bath and Cheltenham as well as French private tuition and French for businesses. To have some more info on French tuition, visit our site: www.afbristol.org.uk
This Autumn with one of my proficient French groups, we studied a song by Lynda Lemay, the French Canadian singer called: La visite. It tells in a humorous way the story of a girl who hates having visitors. The song starts with these words: “J’veux pas d’visite!”The choice was prompted by a comment made by one of the students in the French class who felt he had had too many visitors in the Summer and had got fed up! As a follow up, I asked my students to write something starting with: “ J’veux pas….” And I got some fantastic work, great French but also such humour!! Here are some examples ( with the permission of the students):
Etudier
D’après Linda Lemay
Je veux pas étudier
Parce que j’ai pas d’ idées
Pour les devoirs que j’ai
Je veux pas étudier
Mon esprit est tout vide
Mon cerveau est solide
La fatigue vient rapide
Je veux pas étudier
La muse m’ échappe
Ça devient un rap
Un vrai Cri du Coeur
“Empruntez-moi cette heure”
Je veux pas étudier
Cette tâche que j’ai
Ne me plaît
Je veux pas étudier
Il faut qu’on inclue
Du vocab “nouveau”
Même des phrases et proverbes
D’un français quelque peu absurde
Je veux pas étudier
Maintenant que j’ai commencé
J’aime pas ce que j’ai écrit
Rien d’autre n’arrive
Alors je continue et suis
Cette route négative mais encore
Je veux pas étudier ni faire
Cette tâche si ouverte..une histoire, un poème
Trouver des idées moi-même
Ça me fait de la peine
Je veux pas étudier, je ne veux pas le faire
Mais quand mardi arrive et la classe marche bien malgré tout ce que j’ai dit
J’étudie!!!!!!!!
Helen
JE VEUX PAS DE LA MUSIQUE D’AMBIANCE
J’aime beaucoup la musique, c’est quelque chose d’important dans ma vie. J’écoute de nombreuses sortes différentes de musique : le jazz, le classique, le world etc. Tous les jours j’écoute quelque chose de mon choix. Néanmoins, je déteste la musique d’ambiance et la musique de fond.
Malheureusement, s’évader de cet agacement devient de plus en plus difficile. Ce genre de musique pourrait être un bourdonnement métallique, des hurlements stridents parsemés de bruits lourds et sourds, des cordes riches et écœurantes, une voix grinçante ou plusieurs autres abominations. C’est le goût de quelqu’un d’autre qu’on vous impose sans considération.
Je la rencontre dans la salle d’attente chez le dentiste (sans doute pour couvrir les cris aigus des patients !) ; chez le coiffeur (heureusement, quand on est chauve, il ne faut pas rester longtemps !) ; aux magasins souvent il faut un porte-voix pour parler à la vendeuse ; aux restaurants la musique d’ambiance est estimé indispensable et, même dans leurs toilettes on trouve une enceinte (très attentionné !).
«Tous nos conseillers sont occupés en ce moment, ne quittez pas je vous prie…» Ces mots entendus au téléphone précèdent inévitablement la musique d’ambiance qui continue…et continue…et continue. Au gymnase, la musique de fond devient souvent la musique au premier plan : ça brille ! Les culturistes regardent leurs muscles dans le miroir et une telle musique marche bien pour faire de l’haltérophilie. Mais nous gagas allons en chancelant du rameur à la machine à step en ayant très envie de boules Quiès.
S’il y a une émission à la télévision au sujet de quelque chose d’un peu «difficile» comme l’histoire, l’art ou l’archéologie, le réalisateur a peur parce que, peut être, les gens vont changer de chaîne. Alors, il faut de la musique de fond. Après cinq mots, c’est difficile d’entendre le présentateur parce que la musique devient de plus en plus forte. Ça me rend fou !
Cette espèce de musique est une torture, ça fore mon cerveau. J’en ai le ras-le-bol. Qu’est ce qui ne va pas avec le silence ? Pourquoi tout le monde doit avoir cette bande sonore dans sa vie ?
Il y avait une époque où, au bar, au début de la soirée, on pouvait boire un coup dans une ambiance calme. C’était possible d’entendre le son de la bière à pression qui coule dans le verre, on pouvait lire le journal ou faire la causette avec un copain en toute tranquillité et la musique de fond n’était que le pétillement d’une bouteille ouverte ou le bruit sourd d’une fléchette qui frappe la cible. Malheureusement, c’est un monde perdu.
Robin